vendredi 31 mai 2013

Un coeur...

En moi se trouve un cœur,
Qui ne cesse de battre et d'écrire,
Je sais que tu es là pour moi,
Il espère, car il sent que tu vis en lui,
Ce cœur ne cesse de dire,
Qu'il t'aime même sans te voir, même les yeux fermés,
Ton parfum l'entoure et l'envahit,
Il sait que tu es là et que tu es à lui,
Les jours de solitude défilent mais au fond tu es présente,
Je sais que tu es là et que peut-être tu me lis,
Saches que tu n'es pas seule,
Entends-tu mon cœur battre pour toi,
Et oui, je l'avoue sans aucun doute,
Je t'aime et cela est tellement fort,
Je ne t'aime pas seulement, je t'adore,
En ce moment tu parles en moi,
Et j'écoute le son de ta voix,
Laisse-moi te redire le contenu de mes pensées,
Tu étais faites pour m'aimer et moi pour t'aimer...


© Eric HIEL
16 12 2012

Donner jusqu'à s'oublier


Aimer c'est s'oublier,
Donner sans attendre en échange,
Ou si peu,
Aimer c'est perdre la raison,
Donner comme si la vie en dépendait,
Se brûler les ailes,
Sans se soucier des conséquences.

Aimer, à en perdre la parole,
Ne tenir compte de ses désirs,
Jusqu'à même se priver,
Pour l'être aimé.

Aimer, quand la distance nous sépare,
Ce mal de l'absence,
Qui tord les tripes,
Qui fait mal au cœur,
Quasi Jusqu'à la démence.

Aimer, quand ont tremble de peur,
A chaque instant,
La crainte de tout perdre,
Comme un rêve qui deviendrais cauchemar.

Tout donner,
Y croire tellement fort,
Déraisonnablement, passionnément,
S'oublier, ne penser qu'au bonheur de l'autre,
Ne respirer que par elle...


© Eric HIEL
06 01 2013

mercredi 29 mai 2013

Coup de foudre...

Coup de foudre,
Met le feu à la poudre,
Attraction provoquée,
Stupéfaction générée,
État amoureux,
État si savoureux
Inattendu écho,
Stupéfaction, trémolo,
Phénomène unique,
Du coeur, la musique,
Battante, fantastique,
Frappant coup de tonnerre,
Énorme, tremblement de terre,
Incontrôlable, comme le vent,
Effrayant, éclatant, vibrant,
Fulgurant, comme l'éclair,
Inexplicable, inexpliqué,
Coup de foudre, fébrilité,
Tempête, pensées, orage,
Dans la tête, des images,
Amour, attirance, passion
Incroyable et violente déraison,
Du silence total,
D'une vie dite normale,
Se passe l'imprévu,
Pas pris, pas vu,
Premier regard,
Frappé, air hagard,
Le coeur s'emballe,
Dans les yeux, des étoiles,
Feu qui dévore,
Encore et encore,
j'en veux, sentir le feu,
A l'intérieur, brûler en moi,
De l'émotion, Jouer le jeu,
Provoquant le magique émoi,
Devenant en moi,
Ma force et ma loi...

© Eric HIEL
29 O5 2013

La nuit


Trois heures du matin,
Il est tard, mais il n'a pas envie de dormir,
Il pense à elle,
Il n'a qu'une envie, se retrouver à deux,
Ils sont liés, mais sans être ensemble,
Leurs solitudes se ressemblent,
Rêvant par l'intermédiaire de chansons,
Leurs deux cœurs en harmonie,
Ils s'échangent des mots qui font vibrer,
Presque à s'entendre parler,
Casser le moniteur, la solution ?
Pour se prendre par la main,
Pour déposer les sentiments,
D'un amour si grand,
Qui, né derrière un écran
D'où ils s'écrivaient,
Et par sms où ils s'embrassaient,
Un amour comme jailli de nulle part,
Mais une distance qui use,
Il voudrait bien la toucher,
Il voudrait bien, pour s'aimer,
Arracher au temps le désir et l'envie,
une douce envie de renouveau,
Il veut sa peau le reste de sa vie,
Que leurs soufflent qui s'attirent,
Invisibles, s'unissent, s'aspirent,
Le manque l'enveloppe,
Comme la nuit,
Le sommeil le gagne,
Épuisé, il l'a laisse entrer dans son esprit,
Il s'endort des rêves plein la tête,
Est-il sur le bon chemin ?
Marcheront-ils main dans la main ?
Personne ne sait...
On verra demain...

© Eric HIEL
27 05 2013

dimanche 26 mai 2013

Dans tes bras




Dans tes bras, me serrant en amoureux,
Comme dans un rêve, je ferme les yeux,
Des serments de ta chaleur apparaissant,
Nos deux corps qui s'attirent comme des aimants,

Respirer le doux parfum de ton odeur connue,
Entre la douceur de tes seins,
Douce, tendre, comme émue,
Gémissant tout en frottant le bas des reins,

Sentir le battement sourd de ton cœur,
Vibrant et inondée de bonheur,
Entendre ta voix au creux de mon oreille,
Envahit de sentiments comme nul pareil,

Je serai ta couverture quand tu auras froid,
Veillerai sur ton sommeil, veillerai sur toi,
Attendrai le bon moment, et tes envies, les découvrir,
Même quand dans mon corps montent des ondes de désir,

Je deviendrai laboureur de ton champ fertile,
Semant le désir et l'espoir, à ton pistil,
Abreuverai tes prairies d'une pluie pour la verdir,
Et que tes pétales empourprés goûtent au plaisir.

© Eric HIEL
01 05 2012

Je serai celui-là...


S’il n’en restait qu’un,
Pour te consoler de tes peines,
Et alléger ton chagrin,
Pour lire et relire tes poèmes
S’il n’en restait qu’un,
Pour comprendre ta mélancolie,
Pour que tu oublies ton cafard,
Et te conduire dans un jardin,
Où j'aimerais te planter,
Toute la verdure que tu pourrais désirer,
Des fleurs, du bonheur, et beaucoup d'amour,
Pour que plus jamais tu ne pleures,
Et si quand même tu pleurais seule,
Regarde toujours vers moi,
Ne me quitte pas des yeux,
Je veillerai sur toi,
S’il n’en restait qu’un,
Qui t’écrive, qui ne voit que toi,
S’il n’en restait qu’un,
Je serai celui-là.

© Eric HIEL
12 12 2012

vendredi 24 mai 2013

Vague de chaleur


La tête au creux de ton cou,
L'oreille collée à ton épaule,
A cet endroit si doux,
Ton parfum, l'odeur sucrée de ta peau,
La respirer, me saouler,
De l'essence de ton corps,
Du bout des doigts,
Caresser ta peau,
La mordiller, la pétrir,
En douceur,
Sentir la douce chaleur,
Qui monte, qui nous inonde,
Peau contre peau,
Douces et caressantes,
Nos corps ne faisant plus qu'un,
Ton regard, tes yeux,
Que j'aime tant... les croiser,
Savourer ces instants,
Tes mains, douces et caressantes,
Qui m'explorent tendrement ,
Lentement, sensuellement,
Tes doigts qui glissent,
Qui cherchent, pour trouver,
Cet endroit chaud,
Que tu aimerais atteindre,
La peau, parcourue de frissons,
Ta voix légèrement enrouée, par le désir,
Soupirs de contentement,
A l'écoutes des petits mots secrets,
Glissé au creux de ton oreille,
Ma langue, glissant dans ton cou,
Me perdre sur ton épaule,
Parcourir ta poitrine,
Descendre,
Là où cela devient plus doux,
Ton corps, comme un sentier escarpé,
Je l'arpente, pour en découvrir,
Tous les recoins cachés,
Laissant partout des traînées humides,
Toi les mains rivées aux draps,
Ondulante et vibrante,
Sous mes attaques répétées,
Soulevant ton corps,
Emportée par le torrent,
Du plaisir qui te submerge,
T’effondrant dans un grand cri rauque,
Apaisée et soulagée,
Et que finalement,
Nous nous rejoignons,
Dans nos souffles mélangés,
Nos deux corps soudés,
Engloutis par cette vague,
Violente et chaude...

© Eric HIEL
23 05 2013

L'école de la vie


L'école de la vie, j'y suis entré dès l'enfance, oui… comme tout un chacun allez-vous me dire...
On y entre un jour, on ne vous demande pas votre avis d'ailleurs, pas de choix possible.
A bientôt cinquante ans, j'y suis toujours. Année après année, on y apprend tous les jours.
Les leçons se suivent et se ressemblent, quoique parfois de nouvelles viennent s'ajouter, parfois faciles à comprendre, et d'autres fois durent et difficiles à encaisser?

Celle-ci, jalonnée de joies, de peines, de déception, de colères, on ne peut y échapper. Pas de choix dans les matières, elles sont toutes obligatoires, imposées!

On enchaine les cours, on change de classe pour chaque matière, un professeur différent à chaque fois. Certains sont bons et vous transmettent leur savoir, leur passion, les autres déballent leur cours comme on dit la messe, sans conviction, sans passion!

Les amitiés qui pourraient être comparées à la cour de récréation, endroit symbolique, où les confidences et les révélations s'échangent, où les galères s'étalent, les conseils sont donnés, les larmes sont séchées par des mots, des gestes.
Amitiés, celles qui durent toute une vie ou qui parfois se perdent dans l'oubli des années qui passent. On ne sait pas toujours comment elles se font, ni comment elles se défont… Mais bon…

La famille, elle me fait plus penser à la sortie d'école, vous savez, c'est là que l'on règle ses comptes, ou que l'on se tape sur la tronche. Suite à ça, parfois, une entente se fait et les choses vont mieux, mais souvent, on reste bloqué, amer, quand il n'y a pas de solution, ou que l'autre ne veut rien entendre! On ne choisit pas sa famille et c'est bien dommage…

Tout s'apprend à l'école de la vie, mais mes cours préférés étaient et sont toujours, les cours d'amour, de tendresse, de compréhension, de tolérance, de partage, d'amitié…

J'ai retenu des leçons, oui… Mais pas toutes… On a beau apprendre, subir, répéter et malgré cela on refait toujours les mêmes erreurs!

A l'école de la vie, je n'ai pas bien appris mes leçons... Je me suis perdu, mais je continue d'étudier et de m'interroger pour éviter de rater les prochaines épreuves qui me seront soumises!


© Eric HIEL
20 01 2013

mardi 21 mai 2013

J'écris, donc j'existe...



Écrire, raconter,
Me vider les pensées,
Remplir des pages blanches,
Des quantités de pages blanches,
Sortir de ma plume,
Mes états d'âmes,
Mes joies, mes peines,
De l'encre de ma vie,
Au gré de mes envies,
Tout ces sentiments,
Qui m'animent,
Les étaler sur papier,
Les partager,
Tout se mélange parfois,
Passé, présent, futur,
Mais là n'est pas l'essentiel,
Écrire est ma raison d'être,
Ma raison d'exister,
Entre autre...,
Une évasion, un exutoire,
Une échappatoire,
Façon de conjurer, d’exorciser,
Du passé les vieux démons,
Différents sont nos chemins,
Mais des choses à partager,
Tous nous en avons,
Des mots,
De bleus à l'âme,
De souvenirs,
De larmes,
De sourires,
Des mots qui attisent,
Certains qui apaisent,
Parfois attirant,
D'autres fois ravivant,
Les flammes d'un brasier,
Que je croyais éteint,
A tout jamais,
Ma poésie, mes écrits
Tout ces mots,
Mes pensées,
je m'en libère,
Et, vous les offres...

© Eric HIEL
20 05 2013

dimanche 19 mai 2013

Dire je t'aime

Lâche toi,
viens à moi,
Le doux murmure de ces mots te livreront ce qu'il y a de plus beau,
Et tu te libéreras de tout ces dilemmes,
Pour enfin oser me dire, je t'aime....

© Eric HIEL
5 Avril 2013

Il sait...


Il sait...

Je sais parfaitement que je n'ai jamais aimé comme je l'ai aimé et que je n'ai jamais été aimé si fort par une autre qu'elle.

Qu'elle a été mon plus grand amour et que rien ne pourra y changer.

Mais "elle" m'a laissé tomber comme une chose inutile et encombrante.

Elle ne m'a jamais écrit la moindre chose pour me dire de me relever.

Ne m'a jamais avoué qu'elle n'était pas si bien que cela.

Que je me trompais.

Que je valais mieux qu'elle.

Ou même qu'elle avait fait la plus grosse erreur de sa vie et qu'elle l'avait regretté en secret.

© Eric Hiel
24 11 2012

jeudi 16 mai 2013

Il était une fois...



Où vais-je ?
Personne ne sais,
Vais-je y arriver ?
Personne ne peut le deviner,
Comment en suis-je arrivé là ?
Qui peut savoir,
C'était juste une histoire,
Un peu noire,
Une page du passé est tournée,
J'ai fais une croix sur le calendrier,
Sur ce passé qui a fait bien des ravages,
Aujourd'hui, je vogue vers d'autres rivages,
Sur d'autres chemins, je m'engage,
Vers d'autres routes à découvrir,
Je ne sais pas,
De quoi sera fait l'avenir,
Mais pour rien au monde,
Ne reviendrais en arrière,
A présent, courage et volonté,
Sont les armes, dont je n’imprègne,
Nouveau regard vers une destinée,
Mes vieux espoirs éphémères,
Emporté par les vents,
Laissent place,
A mon espoir naissant,
Un second souffle,
Une renaissance,
J'avance, je n'ai plus peur,
La confiance revient,
Je redeviens moi,
Le vrai bonheur,
C'est peut-être ça,
Des douleurs du passé,
On en a tous,
Mais un jour,
Il faut pouvoir clore un chapitre,
Fermer enfin ce livre,
En ouvrir un autre,
D'un regard nouveau,
Lire une autre histoire,
Et enfin voir le monde,
Sous un jour nouveau...

© Eric HIEL
16 05 2013

mercredi 15 mai 2013

Crépuscule


A l'aube de ma vie,
Encore Je veux rêver,
Me sentir aimé, désiré,
Hurler mes envies,
Aussi fort que je vis,
Dérouler mes ailes,
M'envoler très haut,
M'évader,
Dans un monde à moi,
La tête emplie,
D'idées nouvelles,
Naviguer vers le soleil,
Éviter les orages,
Me poser, ne serait-ce,
Qu'un instant,
Sur mes rêves,
Sur le fil de mes mots,
Fatigué d'avoir trop pensé,
Fatigué de toutes ces batailles,
Perdues ou pas commencées,
Aujourd'hui épris de liberté,
M'évader de cette réalité,
Si seulement, je trouvais un refuge,
Un océan de tendresse,
Dans une immensité douce et secrète,
D'un coeur, soulageant ma tristesse,
Il ne reste à mes mots,
Qu'à trouver leur écho,
Qu'à donner ma plume,
A celle, s'il y en a une,
Qui à travers moi,
Deviendrait mon tout,
Et qu'on se rejoigne,
Condamnés,
Dans un coin de paradis
Pour y vivre,
Tous nos rêves interdits...

© Eric HIEL
15 05 2013

Lettre à l'absente

J'aurais aimé pouvoir te dire,
Ces mots que tu ne voulais pas entendre,
Que tu ne pouvais pas entendre,
Chez nous, ça ne se faisait pas,
Je voulais le faire, j'ai essayé,
Et ce... malgré la vie que tu nous à fais subir,
Entre tes fuites et tes absences,
Ta froideur, tes préférences,
J'ai vécu tout ce temps,
Sur la corde raide, près à tomber,
Il m'a fallut des années,
Pour trouver un équilibre,
Je n'ai jamais compris,
Mais j'ai fini par accepter,
Le manque, ce putain de manque,
J'ai fini par toucher le fond tu sais,
J'ai tout perdu,
J'ai failli ne jamais remonter,
Et une fois de plus,
Tu n'étais pas là,
Tu n'as jamais été là en fait,
Mais peut-être était-ce mon salut,
Pour qu'un changement s'opère,
Pour qu'enfin change ma vie,
Qu'enfin de nouvelles portes s'ouvrent,
Ma part de bonheur, je pense y avoir droit, non...
Il y a peu... lors de mon dernier déménagement,
J'ai retrouvé une photo de toi,
Tu étais belle,
Brune, le teint légèrement hâlé toute l'année,
De jolis yeux gris-vert,
Dont j'ai hérités d'ailleurs,
Tu plaisais aux hommes,
J'ai vu leurs regards sur toi,
Et toi, tu en jouais,
Charmante et charmeuse,
J'aimais te regarder,
J'aimais ta voix chantante,
Avec ce léger petit accent slave,
Tu sais, j'ai deux garçons,
Le plus petit, Hugo, a nos yeux,
Thomas le grand a plutôt ceux de sa mère,
Tu ne les connaîtras jamais,
Et ça ne changerait rien je pense,
Être grand-mère, qu'elle horreur,
N'est-ce-pas...
Tu n'es plus là,
Depuis bientôt deux ans,
Encore une fois tu m'as laissé,
Définitivement cette fois,
Sans prévenir, sans laisser d'adresse,
Maintenant tu ne fais plus partie, de ma vie,
Mais ce poids du passé,
Je le porte encore tout les jours,
Et malgré tout cela,
Je veux que tu saches,
Je t'aimais, maman...


© Eric HIEL
06 04 2012

A moi maintenant


Il ne fait pas beau aujourd'hui,
Pas de caresse du soleil,
Pour couvrir mon visage,
Pas de lumière,
Immensité du silence,
Je me suis promis,
De ne pas pleurer,
Je te cherche des yeux,
Encore brouillés par la nuit,
Cette page, au départ blanche,
Porte le fond de mes pensées,
Et à l'encre de mes maux,
Je t’écris ces quelques mots,
Des mots, forts, noirs,
Affamés d'espace, mais sincères,
Je te les offres, ils sont pour toi,
Souvenirs d'hier,
Où une bourrasque,
A dispersé de si jolis serments,
De tout ces moments,
Où je ne pense qu'à toi,
Où sur mon corps,
Un souffle léger,
Est venu déposer un espoir,
Venu de ces mots,
Sortis de sous ta plume,
Et qui sonnaient si beaux,
A moi maintenant,
Écoute...
Je t'aime...

© Eric HIEL
12 05 2013

Émotions


Quelques mots,
Quelques musiques,
Autant de photos,
Messages subliminaux,
Émotions, sensations,
Que lui arrive t-il ?
Bouleversé, secoué,
Par tant de beauté,
Par des mots prononcés,
Délicates confidences,
Immédiate complicité,
Leurs âmes en résonances,
Se seraient t-elles reconnues... ?
Fort coup de vent,
Balayés les maux du cœur,
Imaginaire en route,
Vers de nouvelles contrées,
Laisser aller toutes ses pensées
L'amour guideras ses pas,
Encore et encore,
S'abandonner dans ses écrits,
Lui donner cet air,
Qui nourrira son corps,
Qui nourrira sa vie,
Laisser son esprit s'envoler,
Fermer les yeux,
Même de loin,
Sentir son parfum,
Le garder au secret,
Se libérer enfin,
Se libérer sans fin...

© Eric HIEL
10 05 2013

vendredi 10 mai 2013

Jeux de séduction


Lorsqu'il l'entrevoit,
Il sourit, l'envie le gagne,
Par les mots, prononcés,
De sa douce voix,
De désirs, il frémit,
Les silences,
Les regards croisés,
Sans rien dire,
Ils se sont compris,
Éclatent des notes,
S'envolant en éclats de rire,
Narquois, fripons,
Jeux de séduction,
Esprits en adéquations,
A petits pas,
Mots pétillants, mots d'esprit,
Deviennent lois,
Fantasme deviennent,
Dont de soi,
Elle le veut,
Pareil pour lui,
L'un à l'autre,
Ils se donnent,
Souffles courts,
La fièvre les envahit,
Deux corps enchevêtrés,
L'un dans l'autre,
Plus rien n'est interdit...


© Eric HIEL
09 05 2013

Secret... de toi à moi...



Ce soir tu me manques,
Comme hier, comme demain,
De toi à moi,
Tu sais ?
Non, tu ne sais pas,
En fait,
Je t'aime déjà,
Depuis le début,
Ou je t'ai connu,
Mais ne te le dirai pas,
Pourquoi ?
Timidité, Pudeur,
Non, même pas,
Juste,
J'ai peur,
J’ai peur, d’arrêter d’y croire,
J'ai mangé tu vois,
J'en ai pris des claques,
Tu le sais,
Tu me lis jour après jour,
Tu commentes,
Je commentes,
Mes écrits,
Pour la plupart,
C'est mon histoire,
Je t'aime,
Je ne le dirai plus,
Pourquoi toujours
Dois-je faire le premier pas,
C'est ton tour,
Cette fois,
Au fait...
Je te l'ai déjà dit,
Souvent, entre les lignes,
Mais tu ne m'entends pas,
Tu n'y crois pas,
Ou tu n'en veux pas,
Ton avenir,
En faire partie,
Oui, je voudrais,
Et toi, veux tu ?
Parle moi,
Ne m'oublie pas...
T'es-tu reconnue... ?

© Eric HIEL
08 05 2013


mercredi 8 mai 2013

A genoux devant toi...

Empli de toi,
Voilà comme je suis,
Chaque son, chaque parole,
Sonnant comme ton prénom,
En moi,
Provoquent un émoi ,
Chair de poule, frissons,
Diapason de mon âme,
Liée à la tienne,
Dans mes veines,
Tu circules,
Dans mon esprit,
Tu te balades,
A ta seule évocation,
Mon coeur,
Bat la chamade,
Oubliés les tourments,
Oubliées les peines,
Tant de choses tu m'inspires,
Tu es l'air que je respire,
Appel des sens,
Du fond de ma conscience,
Ce coeur affecté,
Enfin se guéri,
Par tant d'amour donné,
La chair frissonnante,
De tant de désir,
Feu ardent,
De ma bouche
Te savourant,
Ivre de toi,
Ivre de nous,
De mon ardeur,
A t'aimer,
Pour l'avenir,
Je serai tien,
A l'avenir,
Tu seras mienne,
Nous ne ferons plus qu'un,
T'aimer, à genoux,
T'aimer comme un fou...

© Eric HIEL
07 05 2013

Un matin


A contre temps,
Douce envie de toi,
En ce matin scintillant,
Je te cherche des yeux,
Contre moi, tout contre moi,
Toi et ton regard couleur d'ambre,
C'est ta peau que je veux,
Dans cette chambre,
Éclairée de nos tendres aveux,
En toucher toutes les parcelles,
Le désir vivant de cette nuit,
Éclaire mes yeux d'étincelles,
Tout au long de notre vie,
Que nos deux fièvres, s'assemblent,
Hors du temps,
De nos corps qui s'étreignent,
S'attirent, comme des aimants,
Garder l'envie et le désir,
Que la flamme jamais ne s'éteigne,
Tendres jeux interdits et soupirs,
Dans nos souffles, qui s'aspirent
A Vivre et s'aimer éternellement...

© Eric HIEL
06 05 2013

vendredi 3 mai 2013

Songe d'une nuit


Les yeux fermés,
Dans mes songes,
C'est ton corps,
Que je vois dénudé,
C'est ta bouche,
Que je rêve d'explorer,
De dévorer tes lèvres,
Dont le goût, je connais,
De mes mains,
Qui se font caresses,
Sur ta peau lisse et douce,
De ton souffle sur moi,
Chaud comme un volcan,
De ton ventre qui palpite,
Quand mes doigts fouillent,
L'écrin de tes désirs,
La fièvre monte,
Lors que le fantasme,
Plus Impérieux se fait,
Vision de nos corps,
Qui d'envie crèvent,
De se posséder,
Le regard fou,
De te voir si belle,
Des frissons extrêmes,
Parcourant ta chair,
Au final suprême,
De nos ébats,
Ivre de toi,
De l'offrande de ce plaisir,
Pour finir,
Dans nos bras serrés,
Nous laissant pantois.

© Eric HIEL
02 05 2013

jeudi 2 mai 2013

Tenter d'aimer...



Tenter d'aimer ce qui échappe à mon contrôle,
Pour apprendre à m'abandonner,
Tenter et aimer parce c'est mon droit, ma liberté,
Oser aimer par la magie de ta tendresse,
Pour adoucir la peine de mon cœur,
Sans retenue, sans armure,
Oser aimer toujours plus fort, toujours plus loin,
Bien au-delà des apparences,
Et des clichés fabriqués,
Par mon imagination et mes craintes,
Oser aimer malgré la déchirure de la séparation,
Pour voir un jour le bonheur futur,
Pour l'éternité de mes souvenirs,
Oser aimer pour que tu accepte d'ouvrir mon trésor,
Et de m'enrichir avec le tien,
Aimer gratuitement, sincèrement, fidèlement,
Parce qu'auprès de toi,
Je me sens meilleur.

© Eric HIEL
14 11 2012

mercredi 1 mai 2013

Le temps d'aimer


J'aimerais pouvoir,
Arrêter le temps,
Briser les horloges,
Au temps éternel,
T'emmener,
Avoir plus de temps,
Pour t'aimer,
Tout ce temps perdu,
Le rattraper,
Faire étinceler,
Dans tes yeux si beaux,
Des étoiles par milliers,
Hors du ciel,
Bouter les nuages,
Pour que ta vie,
Ne soit plus que soleil,
Je voudrais du temps,
Pour autour de toi,
Semer des jardins d'allégresse,
Si j'étais le temps,
Je n'existerais pas,
Et toujours dureraient,
Nos tendres moments...

© Eric HIEL
30 04 2013