Ai-je
trop parlé de mes blessures, mes espérances,
Ai-je
trop livré mes sentiments, mes pensées,
Ai-je
trop dit mes peurs, mes déchéances,
Qu’à
mes mots, à mes larmes, tu t’es fermée.
Dis-moi
ta fatigue, ta colère ou ton indifférence,
Si
j’écris trop, si je demande trop, si je suis trop là,
Ce
sera toujours moins douloureux que le silence,
Si
je te blesse, si je t’aime mal, dis le moi.
Peut-être
qu’en toi tu as les réponses, tu les connais,
Alors
donne les-moi, je voudrais savoir,
Peut-être
que tu sais où l’on va désormais,
Alors
montre-moi, si je ne vais nulle part.
J’ai
accepté de t'appartenir, je suis à toi,
Je
t’offre ma vie, tous mes instants pour toujours,
On
baptisera notre histoire comme que tu voudras,
Je
te donne mes pensées, mes rêves et tout mon amour.
Les
non dits, tes silences,
Me
blessent si durement,
Ton
apparente indifférence,
Me
détruit lentement.
Je
ne veux rien de toi que tu ne possèdes pas,
Mais
ta froideur à peine cachée me glace,
Je
n’ai pas d’exigence, je n'ai pas choisi d'être là,
Mais
je sais où est ma place, elle est auprès de toi.
Je
voudrais simplement un peu de tes mots,
Qu’ils
me disent ce qu’il y a au fond de toi,
Les
réponses qui ne sont pas sur ta peau,
Qu’ils
me disent tout ce que je ne sais pas.
Je
voudrais tant d'autres jours et d’autres nuits à t’aimer,
Me
reproches-tu trop de mots, trop de sentiments,
Je
voudrais seulement que tu viennes me rassurer,
Afin
de ne plus être inquiet comme souvent pour l'instant.
Je
veux simplement exister pour toi,
Être
l’homme amoureux que tu attends,
Pour
le reste de nos jours être celui là,
Puisqu’on
a encore devant nous suffisamment de temps...
©
Eric HIEL
02
11 2012