mercredi 31 juillet 2013

De toi...


Ce soir,
M'est venue une envie de me vider la tête,
Nulle envie d'écrire,
Mais par contre,
Envie de te relire,
Dans le calme de ma chambre,
Libre de toutes contraintes.

Je lis de toi,
Tous tes doux mots posés,
Sur ta page,
Me retenant en secret,
D'y ajouter quoi que ce soit,
Les mains tremblantes,
Je sais que je ne dois,
Et pourtant,
Si tu savais,
Comme j'ai envie de chanter,
De poétiser,
D'y déposer des aubades inconnues,
Parlants de voyages,
De chemins, de rêves espérés,
D'amour, de partages,
D'envie de voir d'autres rivages.

Te dire les baisers,
Sur ton visage, sur ton corps,
Combien j'aimerais en déposer,
Ce besoin que j'ai de toi,
Cette envie, ce désir de toi,
De, tes mains, tes bras,
Tes yeux, tes lèvres,
Et... ta douce voix...

© Eric HIEL
31 07 2013
Peinture : Aymeric NOA

mardi 30 juillet 2013

Demain


Et il guette à la fenêtre,
Il saura la reconnaître,
À chaque halo de phare,
Venant de la route de la gare,
Son coeur bondi,
Elle est là, elle est ici,
Pas encore, le véhicule s'éloigne,
Il sort, la balustre il empoigne
Et il attend,
Combien de temps,
Ni elle, ni lui,
Ne sait, mais qui ?
Dans ses rêves,
De douceur et de fièvres,
Il est reparti, et il l'imagine,
Au jardin, au salon, dans la cuisine,
Quelle est sa vie,
Quelles sont ses envies,
Comment vit-elle sans lui,
Et lui qui sans elle, plus ne vit,
Sans entrain, il végète,
Et le temps, et les heures, qui s'arrêtent,
Et son coeur qui bat,
Au simple son de sa voix,
Le téléphone,
Qui plus jamais ne résonne,
Il donnerait sa vie,
Pour de sa voix, entendre la douce harmonie,
Vendrait au diable son âme,
Pour que cessent les drames,
Pourtant, l'amour est là,
Ne lui manque plus que ses bras,
Loin d'elle, la distance,
Il la vit, comme une pénitence,
Mais qu'elle faute a t-il commis,
Pour être ainsi puni,
Que vont-ils devenir,
De quoi sera fait l'avenir,
Entend t-elle son coeur ?
La chamade, il bat pour elle, il n'a plus peur...

Demain, après demain,
Dis lui, dis lui, quand tu viens...

© Eric HIEL
30 07 2013
Peinture : Rosiane Priam (Demain dès l'aube)

Tout et n'importe quoi...


Il y a la terre et ses mystères,
Il y a le ciel où mon regard se perd,
Il y a des moments de ma vie,
Vides comme des sujets sans leurs verbes,
De mon coeur, qui rit, qui pleure,
D'avoir trop aimé, d'avoir trop donné,
Il y a entre mes doigts,
Des espaces toujours libres,
Et qui plus ne trouvent,
D'autres doigts à croiser,
Il y a dans ma mémoire,
Des malheurs, des déboires,
Il y a dans mes poèmes,
Des paragraphes, des mots en équilibres,
Peu de rimes, des pensées insipides,
Il y a L'horizon,
Où plus mes yeux ne se posent,
Il y a la raison, qui parfois, je perds,
Dans ma plume qui désespère,
De ne parfois, sortir de vers,
Il y a de tout, de n'importe quoi,
Et quelque part,
Il y a toi,
Qui peut-être me lira...

© Eric HIEL
29 07 2013
Peinture : Kandinsky

Vagabondage


Jolie fée, belle muse,
En vers, tu écris,
Moi qui à l'envers, à l'endroit,
Lance, balance, des mots,
Qui parfois bégaient,
Toi, qui es sentinelle,
De mes nuits,
Libre de l’enfer,
Le soleil de l’est,
Se levant,
Sur ton tendre sourire céleste,
En rimes,
Mes mots rêveurs,
Sur les tiens s’impriment,
Pour devenir vagabonds conteurs...

© Eric HIEL
28 07 2013
Peinture : Bigheb774 (Vagabond au-dessus de la mer du brouillard)

samedi 27 juillet 2013

Mon phare


Un seul mot a suffit,
Pour écarter la désespérance,
Naissante en son coeur,
De ce jour qui n'en finissait pas,
Abruti de ce même refrain tournant,
En boucle dans sa tête.
Le soir venu,
Chassant enfin,
La cohorte de bruits des autres,
Se perdant dans la nuit,
Observant ces milliers d'étoiles,
Crépitantes dans le ciel,
À presque en toucher ses yeux,
Il songe enfin apaisé,
À tous ces rêves,
Qui en s'endormant,
Vont doucement le bercer,
Et peut-être entendre,
Sa voix douce et espiègle,
Qu'il y a bien longtemps,
Qu'il n'a plus entendue,
Lui dire,
Où que l'on soit perdu,
Il y a toujours un phare,
Pour nous guider dans la nuit...

© Eric HIEL
26 07 2013

Avis de tempête


Une vie,
Faite de bourrasques, de tempêtes,
Largué, abandonné,
Au milieu d'eaux tumultueuses,
Où nulle part,
N'est pas ailleurs,
Où du bon côté,
Prendre la vie,
C'est pas facile,
Entièrement d'accord,
Comme la peinture à l'huile,
C'est bien plus beau,
Mais quand les mots,
À évacuer les maux,
Suffisant, ne sont plus,
Faut faire quoi,
Se laisser couler,
Soi-même, s'abandonner
Paradoxal,
Pour quelqu'un,
Qui craint si tant,
Ce mot, qu'il déteste,
Alors, continuer à voguer,
À la merci des flots ?

Non, non et encore non...
Trop tard pour reculer,
De toutes façons,
Fallait pas le rattraper,
Valait pas venir le repêcher.

Le courage, ne dit-on pas,
Que c'est quand on a peur,
Mais qu'on y va quand même...


© Eric HIEL
24 07 2013

La nuit


Mystérieuse, chargée de magie,
La nuit, m'attire, me fascine,
Je n'en ai pas peur,
Elle est mon amie,
La nuit,
Où l'agitation de la journée fait place
Au calme, au silence,
Où le temps se ralenti,
Où mon stress et mes angoisses s'évaporent,
Où dans le noir, les couleurs disparaissent,
Où s'unissent les formes,
Ainsi transformées, en ombres informes,
Où mon imaginaire m'ouvre,
Toutes les portes du possible,
Où j'exprime plus facilement,
Mes peurs, mes désirs, mes fantasmes,
La nuit, où mes rêves m’emmènent,
Vers un amour, que je voudrais,
Sincère, profond, éternel,
La nuit, j'ose,
Plus de question,
Je ne me pose,
La nuit,
Quand tous les chats sont gris,
La nuit,
Moi j'écris...

© Eric HIEL
23 07 2013
Peinture : Jonathan Napierala (Ballade de nuit)

Tentation


Jolie dame,
Sur le lit allongée, nue,
Dans la chaleur,
De la nuit qui l'enveloppe,
Elle dort.
Un sourire mutin,
Elle esquisse, dans son sommeil,
A quoi rêve t-elle ?
A quelques centimètres plus haut,
Une main survole son corps,
Elle le frôle sans le toucher,
En dessine les formes.
Elle frémit,
Une onde discrète,
Chargée de tendresse,
La parcours,
Son souffle s'accélère,
Offrant à découvert,
Son désir,
Comme une fleur,
Sous la rosée du matin,
Elle attend le soleil,
Qui l'épanouira,
Elle est tentation,
Belle et rayonnante,
Sous le soleil du matin,
Elle est la fleur,
Qui me murmure,
Viens près de moi,
Enlace moi,
Des baisers viens déposer,
Sur ma peau sucrée,
Transporte moi,
Ne dis rien,
Juste, reste là...

© Eric HIEL
22 07 2013
Peinture : Lev Tchistovsky

Amy


Une révélation,
Cette nuit de 2006,
À l'heure où le monde dort,
Écoutant la radio, sur le net,
Un grand frisson,
Parcouru mon corps,
Cette voix...
Qui était donc cette diva,
Un instant,
Cessa de battre mon coeur,
Ce timbre, comme venu d'ailleurs,
Tous les sens en éveil,
Mais qu'elle merveille,
Muet, ému par tant de beauté,
Sur le net, me mis à chercher,
D'autres titres,
Une révélation, cette femme,
Cette présence, ce charme,
Deux jours plus tard,
Le CD, j'acquis,
Et cette voix,
Oui, je sais,
Je l'ai déjà dit,
Mais depuis,
Plus un jour,
Où je ne l'écoute,
Diva, divine,
Mes oreilles, tu enchantes,
De blues, de soul, sublimes,
Encore et encore, chante,
Berces mes nuits,
De ton immense tendresse,
Mais Amy, diva divine,
Rattrapée par tes démons,
Fragile, sensible,
Chantant ta détresse profonde,
Sur ce monde glacial,
Et sans compassion,
À petit feu, te suicidait,
Dépendante de poisons,
Qui ont fini par t'engloutir,
Destin tragique,
Tout comme Jim, Kurt, Janis, Jimi...
Amy,
Du club des 27,
Aujourd'hui tu fais partie...

© Eric HIEL 
21 07 2013
Photo : Amy Wynehouse



Pas de regret


De cette douce folie,
Qui m'habite,
Et dont je tire l'inspiration,
Le coeur rempli d'espoir,
M'échappant de la réalité,
De la noirceur de certains jours,
Moi l'âme rebelle,
Pas tout à fait sortie de l'enfance,
Naïf, rêveur, fragile à ses heures,
Qui rit, qui pleure, au gré des tempêtes,
De sa vie décomposée,
Une terre brûlée, à reboiser,
Reprend ses droits,
Retrouve la confiance en soi,
Chaque matin, j'apprends de nouveau,
À ré-aimer la vie, à ré-aimer les choses,
À avoir le souffle coupé,
Par une musique, une photo,
Par une parole, un simple mot,
Surtout, il ne fallait pas,
Perdre mon humanité,
Qui pour moi, équivalait,
À disparaître,
Innocent, mais pas esclave,
En des jours meilleurs,
Je veux encore croire,
Respirer, rire, chanter,
Laisser cette douce folie,
Éclater,
Et écrire, écrire, écrire...
Mais plus ma vie à l'imparfait,
Et si jamais de demain, il n'y avait,
Mes passions, mes folies,
j'ai vécu...
Alors...
Pas de regret...

© Eric HIEL
20 07 2013
Peinture : Lori Anne Douville (Funky jazz)
http://www.loriannedouville.com/artiste-peintre/

vendredi 19 juillet 2013

Pensées


J'écris sur cette page,
Mes pensées cueillies,
A l'aube, ce matin,
Pour éloigner ton chagrin,
Chagrin d'un jour,
Chagrin d'amour,
Chagrin d'un soir,
Perdue dans le noir,
Dans le noir de tes pensées,
Courant, troublée, esseulée,
Dans ta chair, dans ton âme,
Tu es ce mystère, qui condamne,
Parlant à la terre, à ses silences,
De peines, de joies, de pénitences,
Marchant sur l'asphalte,
Surtout, ne faire aucune halte,
Vers un toujours à préparer,
Vers lui, le désordre, qui habite tes pensées,
Celui-là même qui annihilera ton passé,
Pauvre plume, où dans le brasier de son regard,
Tu oublieras, l'exil, et tu pourras y voir,
La lumière, ce feu qui le consume,
Nul besoin de demander à la lune,
La démesure de l'amour ressenti,
Dans ses yeux, tu le verras à l'infini,
Cette pauvre plume, je suis,
Qui pour toi, écrit,
Et...
Ta terre, ton pays...
Les revoir, on ira...

© Eric HIEL
19 07 2013
Peinture : Alfred GOCKEL (L'amour infini)

jeudi 18 juillet 2013

Chuchotements...


Tournent les heures,
Passent les jours,
Solitude de ses nuits,
Naviguant entre joie,
Et profond désespoir parfois,
Submergé par ses sentiments,
Il attend.

Cet isolement,
Il la choisi,
Conscient qu'il fallait,
De ces gens, S'éloigner,
Cortège, de personnes,
Mal intentionnées,
Celles là mêmes, qui l'ont jugé,
Les mêmes qui l'ont fait plonger.

Son petit chez lui,
Son havre de paix,
Gage de sérénité, de sécurité,
Peu souvent, il le quitte,
Prisonnier, à perpétuité,
Des mauvais tours,
Que la vie lui a joués.

Il fait les cent pas,
Tourne en rond,
Vaque à ses occupations,
Il s'occupe,
Et il l'attend, "Elle".

Quand,
Combien de temps,
Il ne sait pas.

Qu'elle importance,
Il la sait là,
Quelque part,
Dans ses rêves,
Elle lui parle tout bas.

Un jour, un jour...
Elle viendra...

© Eric HIEL
18 07 2013
Peinture : Vauerly (Le chuchotement des ailes)
http://vauerly.blogspot.be/2013/06/le-chuchotement-des-ailes.html

mercredi 17 juillet 2013

Juste là


A t-il rêvé,
Était-ce la réalité,
Un moment, une éternité,
Et Pourquoi, pourtant,
Se souvient-il,
De ses lèvres chaudes,
Et mouillée de salive,
De la chaleur de son corps,
Contre le sien,
Du bruissement des draps,
Sous leurs étreintes,
De ses yeux,
De son sourire,
Qui l'ont tué,
Il a encore en tête,
Les images,
Des heures qui ont précédés,
Quand ils se sont aimés,
Qu'ensuite,
Il la regardait,
Apaisée, dormant,
Les mains jointes,
Sous sa tête,
Qu'on aurait pu croire,
Qu'elle priait,
Qu'à un moment,
Elle s'agita dans son sommeil,
Qu'elle parla un peu également,
Un mauvais rêve sans doute,
Chut, lui dit-il,
Je suis là,
N'aie pas peur,
Calmée,
Sa respiration redevenue normale,
Il se recoucha, se colla contre elle,
Posa la main sur son ventre,
Il ne dormi pas,
Il l'écoutait dormir,
Juste là...

© Eric HIEL
17 07 2013

Trait d'union


Sur ce cahier de brouillon,
Peut-être voué, à l'usure du temps
Elle étale des poèmes,
Signes des mots,
D'un monde où coulerait,
Des torrents d'eau, de lait et de miel,
Forme provisoire d'un autre poème,
Qu'elle écrit en secret,
Celui qui reste caché derrière l'horizon,
Bruissement sourd d'une voix lancinante,
Déchirure, manque entaillant le silence,
De ne suivre le sillage de ce coeur qui attend,
Ce coeur qui écoute et qui voit,
Qui entend ce chant lyrique,
Et que seul l'éblouissement,
D'une étreinte pourra consoler,
Ces vers, ces mots,
Tirés du possible,
D'un chant à deux voix,
Qui fait,
Qu'elle est belle sa plume...

© Eric HIEL
15 07 2013

Les yeux fermés


Combien de temps,
Les yeux fermés il a marché,
Il ne compte pas en années,
Il s'oubliait,
Il sombrait dans le néant,
Sans aucune issue,
Sans espoir,
Il a plongé,
A faillit y passer,
Une grande lueur,
Dans le noir,
Est apparue,
Sans peur,
Les yeux grands ouverts,
Vers elle,
Il s'est avancé,
Là, devant lui,
Un homme, étendu,
Dans cette pièce,
Immaculée,
Qui était-il,
C'est toi, lui dit une voix,
Alors, sortie de nulle part,
Une main, il entrevu,
Essaya de l'attraper,
Elle se déroba,
Non, dit-elle,
Va... retourne sur tes pas,
Le bon moment,
Ce n'est pas,
Les bras ballants,
Fit demi-tour,
Ouvrit les yeux,
Fondit en larmes.
... Il n'aurait fallu ,
Qu'un moment de plus ...

© Eric HIEL
14 07 2013
Peinture : Picasso (l'Aubade 1942)

mardi 16 juillet 2013

Trait d'union


Sur ce cahier de brouillon,
Peut-être voué, à l'usure du temps
Elle étale des poèmes,
Signes des mots,
D'un monde où coulerait,
Des torrents d'eau, de lait et de miel,
Forme provisoire d'un autre poème,
Qu'elle écrit en secret,
Celui qui reste caché derrière l'horizon,
Bruissement sourd d'une voix lancinante,
Déchirure, manque entaillant le silence,
De ne suivre le sillage de ce coeur qui attend,
Ce coeur qui écoute et qui voit,
Qui entend ce chant lyrique,
Et que seul l'éblouissement,
D'une étreinte pourra consoler,
Ces vers, ces mots,
Tirés du possible,
D'un chant à deux voix,
Qui fait,
Qu'elle est belle sa plume...

© Eric HIEL
15 07 2013

dimanche 14 juillet 2013

Je veux vivre


Je veux,
Pour un seul baiser,
Pour ta beauté,
Pour tes beaux yeux,
Pour la douceur,
De ta main,
Pour les courbes,
De tes jolis seins,
Pour la pâleur
De ton teint,
Pour la chaleur,
De ton corps,
Contre le mien,
Pour toute une nuit,
Au milieu de tes bras,
Pour ta douce voix,
Oui,
Pour tout ça,
Je veux vivre,
Et, je pourrais mourir...

© Eric HIEL
13 07 2013


samedi 13 juillet 2013

La nuit des étoiles


Debout, sur la terrasse,
Nous sommes en août,
Les yeux au ciel,
Il observe cette pluie d'étoiles,
Quand soudain,
L'une d'elles,
Rapide comme l'éclair,
Fend les airs,
Vite, vite... un voeu,
Concentré,
Voilà, c'est fait,
Peine perdue,
Déjà, Il le savait,
Mais dans la vie,
On ne sait jamais,
Peu de chose,
Il faut parfois,
Pour, le cours du destin changer,
L'astre au loin, s'est éteint,
La fatigue l'assaille,
Le sommeil l'envahi,
Aller, maintenant, au lit,
Des jours, des semaines passent,
Évidemment, de miracle,
Ne fut question,
Foutaise, que tout cela,
Et dans ses yeux,
Où son image,
Ne se reflète plus,
A cessé de briller,
Inondée, par les larmes,
la flamme...

© Eric HIEL
13 07 2013

Les cygnes


Ils nagent en même direction que le soleil couchant,
Les cygnes, magnifiques créatures au plumage soyeux,
L'air joyeux, ils passent devant nos yeux,
Les cygnes, libres et légers,
Sous la lueur d'un ciel embrasé,
Flottant sur l'eau,
Exquis et délicats oiseaux,
Doux voyageurs, il vont,
Vers on ne sait qu'elle destination,
Mais qu'elle est belle, nous l'imaginons...

© Eric HIEL
12 07 2013

vendredi 12 juillet 2013

Le prochain train


Il n’a pas été l’auteur de sa vie,
Il essaye d'effacer simplement,
Des choses à priori qui dérangent.

Il aimerait pouvoir écrire les prochains épisodes,
Mais il est difficile de sortir du rôle d'auteur,
Qui se complaît dans des histoires illusoires.

L’humour, l’amour, les rêves…
Il en a beaucoup, même,
Mais Tristesse, douleur, désillusions,
Ont fait très souvent,
Partie de sa vie.

Il est impossible de revenir en arrière,
Tout est écrit, tout est dit,
Pas de corrections possibles.

C’est un peu comme tenter,
D'arrêter le cours du temps,
Qui file à toute allure,
C'est impossible.

Il Attend, il s'arrêtera à la gare suivante,
Tout en espérant une conclusion heureuse,
Il est confiant, il y croit encore.

Il veut y croire, il en a besoin,
Il se dit que le mot de la fin,
N'a pas encore été écrit,
Que peut-être il atteint le but.

Il y est, maintenant,
Sur ce quai de gare,
Il attend son prochain train,
Vers où,
Des rires, des larmes, un début, une fin…


© Eric HIEL
21 03 2013