lundi 18 novembre 2013

Un petit peu de tout


Des petits bouts,
Pour en faire un peu de tout,
Un peu de campagne,
Qui fleure bon le foin,
S'y rouler, comme ça ferait du bien,
Et des rires d'enfants,
Et du bonheur, à cent pour cent,
Une famille,
Comme je l'aurais aimé,
Et des chats,
Comme compagnons de tous les jours,
Et des rêves à n'en plus finir,
Un nid d'amour,
De belles amitiés,
Des vacances, au bord de l'océan,
Pour s'y fondre dans les vagues,
Ou encore, assis dans les dunes,
Se lover dans nos rêves,
Un peu de montagnes,
Pour y réapprendre à respirer,
Dans de grandes balades se lancer,
Se ressourcer, au silence se réhabituer,
Et la grande ville,
Ni trop près, ni trop loin.
Des petits riens,
Qui seraient déjà beaucoup,
Des petits peu, des petits tout,
Un petit peu de tout,
De tous ces petits peu...

© Eric HIEL
09 11 2013

dimanche 3 novembre 2013

"La tendresse des fous"

Il a gardé ce regard d'enfant,
Ce regard toujours aussi pénétrant,
Où brille, cette petite flamme, cette lueur,
Cette petite étincelle,
Qui fait passer certains pour fous.

Il est comme un livre ouvert,
Il veut croquer la vie à pleines dents,
Il est dans les choses,
Il les habite,
Se laisse envelopper,
Par leur substance.

Insouciant, impatient,
Tourmenté parfois,
Mais quand il la rencontre,
Dans son regard,
On lit la joie,
Et le coeur tendre fond,
Comme à chaque fois.

Et la peau,
Leurs peaux,
Quand elles se touchent,
Quand leurs mains se font caresses,
C'est là qu'il existe,
Dans ces moments,
C'est là qu'il se sent vivant.

Alors, la lumière arrive,
Alors, dans un éclat de lucidité,
Les mots s'envolent,
Maladroits parfois,
Et comme de nulle part tombé,
Le poème arrive,
De n'importe où,
N'importe quand.

Alors, il n'y a plus qu'à le lire,
Regarder et se mettre à rêver,
Flotter, se rendre invisible,
Accueillir ce dédale de sentiments,
Et se laisser porter,
Jusqu'à l'ivresse des sens.

Dans ses mots,
Sentira t-elle sa détresse ?
Sur ce quai,
Verra t-elle ses yeux ?
Ces yeux dont elle connaît les couleurs,
Qui ne brillent que pour elle,
Ivres d'amour,
Débordants de tendresse,
Emplis de "la tendresse des fous"...

© Eric HIEL
03 11 2013

"Tu sais que je ne suis pas quelqu'un de bien"

Ne me regardez pas,
Je ne mérite pas vos regards,
Je ne suis pas quelqu'un de bien,
De votre part,
Je n'attends aucun égards
En fait, je ne mérite rien,
Aussi grande soit votre indifférence,
La mienne égale la vôtre,
Et la dépasse certainement,
À vos airs satisfaits,
À vos mots contrefaits,
Et vos paroles acerbes,
Et vos grands tralalas,
De petits bourgeois,
Où je pense,
Carrez-vous les là,
Vous ne m'aimez pas ?
Pas grave, moi non plus,
On en est là !
Si je suis différent ?
Oui, et pourquoi pas !
Ça vous dérange ?
Et bien moi pas !
Vous me matez,
Me dévisagez,
Des pieds à la tête, me jaugez,
Tenez, prenez,
Moi je vous montre un doigt...

© Eric HIEL
25 10 2013

Couleurs

 
Il est bleu, rose et rouge,
Comme les couleurs de l'amour tendre,
Il est jaune, brun, vert,
Comme le printemps, comme l'éveil,
Comme l'espoir, comme je l'espère...

© Eric HIEL
24 10 2013