jeudi 19 décembre 2013

Hors du temps


Délice d'amour,
Tes mains qui me caressent les cheveux,
Moi la tête enfouie dans ton cou,
Humant ton parfum, celui de ton corps,
Nos lèvres qui se touchent, qui se goûtent,
Yeux dans les yeux,
Amoureux, Longtemps, longtemps,
Hors du temps,
Nos corps l'un contre l'autre,
L'un dans l'autre,
Pour, paisiblement dans la nuit qui s'achève,
Après nos instants complices,
Nos caresses en délice,
Le sommeil nous happe,
Nos corps s'apaisent,
Nous voilà endormis,
En un seul coeur uni...

Eric HIEL
© 15 12 2013

Il y a seulement, des milliers de printemps,
Pour deux êtres qui ne font qu'un...

© Eric HIEL
16 12 2013


lundi 18 novembre 2013

Un petit peu de tout


Des petits bouts,
Pour en faire un peu de tout,
Un peu de campagne,
Qui fleure bon le foin,
S'y rouler, comme ça ferait du bien,
Et des rires d'enfants,
Et du bonheur, à cent pour cent,
Une famille,
Comme je l'aurais aimé,
Et des chats,
Comme compagnons de tous les jours,
Et des rêves à n'en plus finir,
Un nid d'amour,
De belles amitiés,
Des vacances, au bord de l'océan,
Pour s'y fondre dans les vagues,
Ou encore, assis dans les dunes,
Se lover dans nos rêves,
Un peu de montagnes,
Pour y réapprendre à respirer,
Dans de grandes balades se lancer,
Se ressourcer, au silence se réhabituer,
Et la grande ville,
Ni trop près, ni trop loin.
Des petits riens,
Qui seraient déjà beaucoup,
Des petits peu, des petits tout,
Un petit peu de tout,
De tous ces petits peu...

© Eric HIEL
09 11 2013

dimanche 3 novembre 2013

"La tendresse des fous"

Il a gardé ce regard d'enfant,
Ce regard toujours aussi pénétrant,
Où brille, cette petite flamme, cette lueur,
Cette petite étincelle,
Qui fait passer certains pour fous.

Il est comme un livre ouvert,
Il veut croquer la vie à pleines dents,
Il est dans les choses,
Il les habite,
Se laisse envelopper,
Par leur substance.

Insouciant, impatient,
Tourmenté parfois,
Mais quand il la rencontre,
Dans son regard,
On lit la joie,
Et le coeur tendre fond,
Comme à chaque fois.

Et la peau,
Leurs peaux,
Quand elles se touchent,
Quand leurs mains se font caresses,
C'est là qu'il existe,
Dans ces moments,
C'est là qu'il se sent vivant.

Alors, la lumière arrive,
Alors, dans un éclat de lucidité,
Les mots s'envolent,
Maladroits parfois,
Et comme de nulle part tombé,
Le poème arrive,
De n'importe où,
N'importe quand.

Alors, il n'y a plus qu'à le lire,
Regarder et se mettre à rêver,
Flotter, se rendre invisible,
Accueillir ce dédale de sentiments,
Et se laisser porter,
Jusqu'à l'ivresse des sens.

Dans ses mots,
Sentira t-elle sa détresse ?
Sur ce quai,
Verra t-elle ses yeux ?
Ces yeux dont elle connaît les couleurs,
Qui ne brillent que pour elle,
Ivres d'amour,
Débordants de tendresse,
Emplis de "la tendresse des fous"...

© Eric HIEL
03 11 2013

"Tu sais que je ne suis pas quelqu'un de bien"

Ne me regardez pas,
Je ne mérite pas vos regards,
Je ne suis pas quelqu'un de bien,
De votre part,
Je n'attends aucun égards
En fait, je ne mérite rien,
Aussi grande soit votre indifférence,
La mienne égale la vôtre,
Et la dépasse certainement,
À vos airs satisfaits,
À vos mots contrefaits,
Et vos paroles acerbes,
Et vos grands tralalas,
De petits bourgeois,
Où je pense,
Carrez-vous les là,
Vous ne m'aimez pas ?
Pas grave, moi non plus,
On en est là !
Si je suis différent ?
Oui, et pourquoi pas !
Ça vous dérange ?
Et bien moi pas !
Vous me matez,
Me dévisagez,
Des pieds à la tête, me jaugez,
Tenez, prenez,
Moi je vous montre un doigt...

© Eric HIEL
25 10 2013

Couleurs

 
Il est bleu, rose et rouge,
Comme les couleurs de l'amour tendre,
Il est jaune, brun, vert,
Comme le printemps, comme l'éveil,
Comme l'espoir, comme je l'espère...

© Eric HIEL
24 10 2013

vendredi 18 octobre 2013

Éternel féminin...

"Un immense éternel, une voyageuse, jolie dans ses dentelles..."

© Eric HIEL
14 10 2013


Le bel oiseau


De sa cage,
Se servant des barreaux,
Comme d'une échelle,
Le bel oiseau, c'est enfui,
Les nuages et la pluie,
De son ciel gris se sont envolés,
Vierge de toutes peurs,
Longeant l'autoroute, à vive allure,
Il vole vers elle,
Qui l'attend au pied de l'arc-en-ciel,
Pour un rendez-vous sentimental,
Un déjeuner sur l'herbe.
Devant tant d'insistance,
Il ne put résister,
L'invitation était inespérée,
Allez, vite,
Il doit se dépêcher,
Une nouvelle chance,
C'est comme une naissance,
Ne pas être en retard, Surtout ...

© Eric HIEL
12 10 2013

Pour rien...


Ses mots caressant,
Son regard vif,
Cette étincelle,
Qui brillait dans ses yeux,
Envolés, partis en fumée.

Cet amour la rend triste,
Elle erre dans la vie,
Comme une moribonde,
Bloquant ce chemin,
Qui les unit.

Son coeur lui appartient,
Mais elle n'en sait rien,
Elle nie leur amour,
Et elle n'en fait rien.

Épris d'elle,
Mais las,
Dans ses yeux se reflète,
Ce manque d'elle.

Une douce tristesse s'installe,
À nouveau,
Dans son regard,
Et il se répète,
Tu n'y es pour rien,
Pour rien,
Et tu le sais bien...

© Eric HIEL
09 10 2013
Photo : Jean-Claude Sauer (Bardot/Gainsbourg)

jeudi 17 octobre 2013

La petite mort


Cette nuit,
Comme toutes les nuits,
Entre deux soupirs,
Tu es venue à moi,
Dans mon rêve,
Tu étais là,
Dans mon lit,
Entre nos draps,
contre moi,
Entre mes bras,
Tu t'es glissée,
Et tes doigts,
Dans un ballet sensuel,
Mon corps ont parcouru,
Lentement, puis fiévreusement,
Affamée de sensations,
Ta peau douce, parfumée,
Envoûtante, troublante,
Agissant sur moi,
Comme un hallucinogène,
De tes baisers, tes caresses,
Tu me vêts,
Comblé, apaisé,
Je me repais,
Je me laisse naviguer,
À tes désirs impudiques,
Emporté par la passion,
Enflammé par tes étreintes,
Semées d'impatience,
De vagues de passion,
Un peu comme celles,
D'un océan qui fluent et refluent,
Emportant tout sur leur passage,
Nos nuits, m'emmènent,
À chaque fois au paradis,
Et de toi à moi,
A la fin, je meurs,
Encore une fois...
De la petite mort,
Encore une fois...

© Eric HIEL
29 09 2013

mardi 24 septembre 2013

Du bonheur et rien d'autre


Dans l'obscurité,
Assis sur le rebord invisible,
D'une fenêtre,
Il observe au loin,
Ces trois lumières blanches,
Qui dansent dans les cieux.

Hors du présent,
Mais pas encore tout à fait,
Dans le futur,
Son cerveau en ébullition,
Lui projette des images,
De ce que celui-ci pourrait être.

Dans sa main droite,
Une pièce de monnaie,
Il la tourne et retourne,
Entre ses doigts agiles,
Un défouloir en somme.

La nuque courbée,
Le regard dans le vide,
À présent il observe le sol,
Cette semaine a été longue,
Il est fatigué.

Il repense à sa vie,
Ce qu'elle à été,
Ce qu'il aimerait,
Qu'elle devienne.

Aujourd'hui, alors que,
Rien de particulier,
Ne se prêtait à cette réflexion,
C'est l'esprit ouvertement tourné,
Vers l'avenir qui prédomine,
Dans ses pensées,
Et que pour rien au monde,
Il ne voudrait revenir,
En arrière.



Il sait ce qu'il vaut,
Il sait ce qu'il veut,
Également ce qu'il ne veut plus.

Demain sera...
Du bonheur, et rien d'autre...

© Eric HIEL
22 09 2013

Émois


Comme une nuée d'étoiles filantes,
Comme des musiques vibrantes,
Nous,
Mélangés, emportés par la passion,
Dans un râle se laisser aller,
Ta peau collée à la mienne,
Pour ne faire plus qu'un,
Nos sueurs, glissantes,
Ta bouche tentante,
Mes mains parcourant ta peau,
Mes doigts explorant tes moindres recoins,
Comme un orage éclairant nos nuits d'amour,
Avec ses éclats de feu brillant,
Avec toi, des nuits sans sommeil,
Des parfums de la veille,
Sans ne dire mots,
Sans faire de gestes,
Ton regard,
Ce regard que tu auras sur moi,
Fera des merveilles,
Excitant mes sens,
Me mettant en émoi,
Tes envies, je les satisferai,
Tes désirs, ton plaisir, seront ma loi...

© Eric HIEL
12 09 2013

Longtemps


Un jour est arrivé,
Dans mon ciel,
Un soleil tout noir,
Et ce jour,
L'oiseau est tombé,
De son perchoir,
Et pour tout oublier,
Cette lame, j'ai enfoncé,
Celle-là même que tu remuais,
Régulièrement, dans la plaie,
Le mal était dans ma tête,
Dans mon âme,
C'était l'enfer,
Je voulais cesser de vivre,
Arrêter cette douleur,
Stopper les larmes,
Qui dévalaient mes joues,
Fermer les yeux,
À jamais,
Pour qu'autour de moi,
Les voix,
Ne viennent plus hurler...

Ton départ, m'as brisé,
Tu m'as tué,
As achevé de mettre à mal,
Le peu de confiance,
Qu'il restait en moi,
Et malgré ça,
Longtemps, très longtemps,
Il me faudra pour t'oublier,
Et peut-être même, certainement...
Jamais...

© Eric HIEL
31 08 2013

jeudi 5 septembre 2013

Petits bouts de moi...


Vous savez,
Un jour, moi aussi,
Ma vie, j'ai du la repenser,
J'en étais à plus de la moitié,
Mon temps je l'avais gaspillé,
À ne penser qu'aux autres,
Rien pour ma pomme,
C'était tout comme,
un peu de moi,
Était tombé dans l'oubli,
Je me fermait à tout,
Par petits bouts éparpillés,
Je me perdait,
Dans les méandres,
D'une vie imparfaite,
Pas heureuse, pas finie,
Les chemins que j'avais suivi,
N'étant pas les meilleurs,
Pour le protéger,
J'avais fermé mon coeur,
Solitaire et rêveur,
Jusqu'à ce jour,
Où en moi-même,
J'ai cherché,
La solution, j'ai trouvé,
Je dois vous avouer,
Que l'on m'a poussé,
Et depuis,
Je me suis remis à écrire,
Pour sortir,
Ce mal être,
Qui couvait en moi,
Pour vous livrer,
Par petits bouts,
Un peu de moi...

© Eric HIEL
30 08 2013

jeudi 29 août 2013

Du bleu...


Les pensées ailleurs,
J'ose t'imaginer davantage,
J'ai du temps,
Beaucoup de temps devant moi,
Pour penser à toi,
J'imagine ton regard posé sur moi,
La tête me tourne un peu,
De toute cette tendresse,
Que je peux y lire,
La lumière qui s'y reflète m'étourdit,
Tes yeux me parlent,
Et j'écoute attentivement,
Les mots tout bas qu'ils me disent,
Ils chantent à mon oreille,
Toujours cette même musique,
Celle-là qui plaît à mon coeur,
Qui me met des étoiles dans les yeux,
Qui fait que mon âme,
Qui flottait à la dérive,
Aujourd'hui de nouveau espère,
Même si la nuit,
Encore ce soir est incertaine,
Je veux du bleu,
Je veux rêver de nous deux...

© Eric HIEL
29 08 2013
Peinture : Marc Chagall (Le violoniste bleu)

Dans ses rêves...


Il lui arrive parfois de rêver,
Et dans ses rêves,
La réalité est remplacée,
Par ce que qu'il aimerait qu'elle soit,
De belles choses,
Des choses impossibles,
Des choses à accomplir,
Un peu les mêmes choses,
Que dans ce qu'il écrit,
Il peut y perdre la boussole,
Ou encore imaginer des choses folles,
Et pourquoi pas, y gagner une auréole,
Dans son imagination,
Il s'y sent bien en fait,
Qui il veut il peut y être,
Là-bas au moins,
Il n'est pas jugé,
Il y fait ce qu'il veut,
Il peut y être dans tes bras,
Il peut t'entendre lui dire,
"Ne me quitte pas",
Il peut te dire "je t'aime toi",
Il peut tout, et n'importe quoi,
Tu lui dirais, "toi et moi",
"Le reste, n'existe pas",
Dans ses rêves...

© Eric HIEL
26 08 2013

samedi 24 août 2013

"Je veux tout, et n'importe quoi... du moment que c'est avec toi..."

© Eric HIEL
19 08 2013
Photo : Roma

"Si tu savais la musique qui chante dans mon coeur... C'est de toi qu'elle parle..."

© Eric HIEL
19 08 2013

Deux ans...


Dans mes nuits,
Là où seul,
Je me sens bien,
Où je fuis les jours,
Où je fuis la vie,
Comme si on m'avait éteint,
Dans ma tête je fuis le bruit,
Dans mes yeux
La lueur, plus ne luit,
Cette étoile, qui brillait,
Étoile morte aujourd'hui,
Tu l'as éteinte, assassinée,
Les mois ont passé,
La raison, j'ai recouvré,
La poésie, mon univers,
D'une fenêtre, les battants,
J'ai entrouverts,
Écrire, partager, rêver,
Voilà, ça c'est fait,
Deux ans, un peu plus même,
Que la plume j'ai repris,
Au fait, je vous le confie,
L'écriture, c'est ma thérapie,
Sortir ce qu'il y a en moi,
Même peut-être provoquer des émois,
Moi je vous le dis,
Pour vous j'écris,
Mais pour moi,
Avant tout aussi,
Mon âme court,
Au bout de mon crayon,
Mes douleurs, mes frayeurs,
Gentiment redeviennent couleurs,
À cette heure, tu es là dans mon esprit,
À tout moment au fait, je te le dis...

© Eric HIEL
23 08 2013
Peinture : Juan Gris - La fenêtre ouverte

dimanche 18 août 2013

Un autre jour

Il aurait aimé voir son ciel,
Et voir la mer, aussi,
Mais plus aucune image,
Ne s'affichait,
Aveuglé par les larmes,
Coulant sur ses joues,
Et une envie d'oublier,
Et que la nuit revienne,
Le chercher,
Il aurait voulu lui dire,
Que son coeur est fragile,
Il aurait voulu ne pas entendre,
Les sanglots de la nuit,
Il aurait voulu ne jamais revenir,
De son insupportable chute,
Sa souffrance était si grande,
Si horrible, si violente,
Tellement il le savait,
Alors, il a pleuré,
Et puis, un autre jour c'est levé...

© Eric HIEL
17 08 2013
Peinture : Anne-Sophie SCHRECK

samedi 17 août 2013

"Mais qui a inventé le fil à couper le souffle... ?"


© Eric HIEL
16 08 2013

À la bonne heure

Quand soudain,
La nuit, de ses bras m'enveloppe,
Et que mes yeux se ferment,
De fatigue, s'éteignent,
Nuit noire,
Où mes pensées s'égarent,
Je me remets à rêver,
De toi, de toi...
Je monte les marches,
Qui m'emmènent,
Vers toi, vers toi...
Et à l'instant même,
Où l'amour vif,
Vivant, Incisif,
Croyant te toucher,
Je crois, je crois...
Coup de canif,
Une ombre,
Sombre,
Mon corps recouvre,
Et toi, l'étoile,
De mes nuits,
Juste un sursaut,
Une perspective,
Vision, d'un instant,
Puis plus rien,
Je m'éteins,
je disparais,
Mon coeur se serre,
Pour quelques heures,
Je redeviens poussière...
Et en ce nouveau,
Petit matin,
Me lèverai,
Sans toi, mais,
Toujours là,
Conscient,
Toujours vivant,
Tu vois,
Au fil de ton absence,
À peine sorti de ma torpeur,
Sous la caresse suave de la lumière,
Je me remets à t'attendre,
À la bonne heure, à la bonne heure...

© Eric HIEL
16 08 2013

jeudi 15 août 2013

Juste quelques mots...

Avec toi,
Je veux tout,
De l'amour,
De la tendresse,
Et des caresses,
Tes regards les plus doux,
Ta tête sur mes genoux,
Des bavardages,
Des badinages,
Des silences,
Et points de violence,
Dans nos mots,
Qu'il soient justes,
Doux, gentils et beaux,
Je veux encore,
Avant que,
Ne m'emporte la mort,
De la constance,
De la confiance,
De la fantaisie,
Non d'agaceries,
Des étreintes infinies,
De douces mélodies,
De passion, de déraisons,
De douces sensations,
Tout et encore,
Je veux la vie,
Lire en toi l'infini,
Moi l'âme rebelle,
Sensible et fidèle,
Telle l'âme des choses,
Telle que ma prose,
Une âme,
Qui me semble t-il,
Ne tiens qu'a un fil,
Pense à moi,
Comme à toi je pense,
Mes mots sont pour toi...

© Eric HIEL
14 08 2013

mardi 13 août 2013

Coeurs vagabonds


Il perd toute ses envies,
Sans elle, sa vie,
Belle, fragile,
Tendre, gracile,
Saignent en son coeur,
D'éternelles rancoeurs,
Tristesse de ces journées,
Vides, loin de sa bien aimée,
Son amour,
De toujours,
Étonnantes sensations,
Précaire transition,
En attente de la douce fusion,
Des beaux jours, où à l'unisson,
Leurs deux coeurs vagabonds,
L'un contre l'autre battront,
De désirs, d'envies,
Enfin, par la vie réunis,
Bases d'un amour infaillible,
Si magnifique, intangible,
Magique, inimaginable,
Se laisser porter, s'envoler,
Vers leur rêves, libre de s'aimer,
L'un dans l'autre, se refléter,
Vivront dans l'éternité,
D'un bonheur attendu, mérité...

© Eric HIEL
09 08 2013

mercredi 7 août 2013

Ta peau


Ta peau douceur,
Mes mains chaleur,
Cette soif de te toucher,
Malheureux, de ton absence,
Absence tyrannique et cruelle,
Qui oh combien me rappelle,
Que mon coeur esclave du manque,
De ce manque de toi,
De ne pouvoir t'offrir mes bras,
Souffrances de ne trouver remèdes,
À mes soirées, à mes nuits solitaires,
Et de toi,
Ne pouvoir sentir ta peau contre la mienne,
Sa douceur, son parfum,
Dont mon âme,
Pour être apaisée à besoin,
De la peau douce de tes mains,
Aujourd'hui, demain,
Un soir, un matin,
En trouverai-je le chemin... ?

© Eric HIEL
07 08 2013

La petite (pour ma nièce)


Quinze ans à peine,
Et le coeur déjà à la peine,
Une âme pure,
Qui si tôt trouve la vie si dure,
Des déceptions, des trahisons, déjà,
Elle connaît tout ça,
Le coeur las,
Du monde adolescent,
Du monde des grands,
Du chacun pour soi,
La petite,
Ne les comprends pas,
Pourquoi ici bas,
Tout est si compliqué,
Elle qui déteste le bâclé,
Tant en amour,
Qu'en amitié,
Car oui, à quinze ans,
On peut aimer, pour de vrai,
On peut rêver de toujours,
De jolis discours,
Et pourtant,
Son coeur elle à fermé lentement,
La petite aimerait éloigner,
Oublier les tourments,
Ses rêves de bonheur,
Elle y a droit,
Sa belle vie elle aura,
Car elle est un coeur qui bat,
Malgré les barrages,
Malgré elle, elle a la rage,
C'est une guerrière,
Surtout, et elle le sait,
Ne pas regarder en arrière,
Le passé c'est le passé,
Tant pis,
Maintenant, va ma petite et vis...

© Eric HIEL
05 08 2013

dimanche 4 août 2013

Vague à l'âme

À peine l'a t-elle quitté,
Que déjà à son retour,
Il songe.
Le temps qui défile,
Ne le guérit pas,
Et sa présence,
Lui manque,
Il aimerait, crever l'écran,
Tendre les bras,
Et l'attraper, l'enlever,
La tirer jusqu'à lui,
Hélas, ses bras sont trop courts.
La tête dans les nuages,
Il rêve à un passage,
Le menant vers elle,
Mais au bout,
L'attendra t-elle ?
Au delà de l'autre rivage,
Son beau visage,
Il le voit,
Comme si elle était là,
Puis la brume,
De son amertume,
Efface les traces,
D'un coup, elle s'efface,
Perle de sueur,
Sur son front,
Lentement s'écoule,
Il se noie, il coule,
Par les larmes naissantes,
Aveuglé, il dessine,
En ton de gris,
Sa douleur, ses cris,
Son esprit vagabond,
Perd t-il la raison ?
Dans cette nuit obscure,
À s'écraser l'âme contre un mur...

© Eric HIEL
03 08 2013

"Prendre des risques, c'est oser ne pas suivre le mouvement..."

Eric HIEL
02 08 2013

Les mots (maux) sans importances...


L'amour est l'essence et la vie,
Et parmi nos souvenirs amers et inavoués,
Il y a au fond de notre coeur souvent délaissé,
La poésie, où se cache souvent déguisée une tendresse,
Une musique, où les sons créent de l’ivresse,
Au même rythme que nos passions,
Mais est-ce réellement la raison,
Qui nous fait cacher nos émotions,
Quand on sait qu'aujourd'hui,
Il y a beaucoup d'indifférence,
À la valeur de nos sentiments,
Et que les phrases en l'air,
Les mots recopiés, plagiés,
Sans valeurs, sans saveurs ont remplacés,
Les mots du coeur,
Les mots les plus profonds, les plus justes,
Ceux qui font verser des larmes,
Aux coeurs les plus tendres, les plus vides...

© Eric HIEL
02 08 2013

jeudi 1 août 2013

Confession

Dans l'obscurité les gens dorment,
Et de son ennui, Il entend les cris,
Sur un quai de gare, Il attend,
Le train de nuit, qui le mènera,
Ailleurs, ou peut-être nulle part,
Voyageur, qui dans ses rêves se confesse,
Se reproche ses erreurs, ses faiblesses.

Les heures ainsi passant,
Les bras tendus en avant,
Tremblant d'un jour,
Ne jamais trouver les siens.

Chasser les pleurs, les malheurs,
Les mots dit, les non dit,
Les rendez-vous manqués,
Réparer les fils de toutes leurs absences,
Qu'au jour du vrai rendez-vous,
De leur unique présence,
Les yeux illuminés,
Souriront de nouveau,
De leur amour en partage...

© Eric HIEL
01 08 2013

mercredi 31 juillet 2013

De toi...


Ce soir,
M'est venue une envie de me vider la tête,
Nulle envie d'écrire,
Mais par contre,
Envie de te relire,
Dans le calme de ma chambre,
Libre de toutes contraintes.

Je lis de toi,
Tous tes doux mots posés,
Sur ta page,
Me retenant en secret,
D'y ajouter quoi que ce soit,
Les mains tremblantes,
Je sais que je ne dois,
Et pourtant,
Si tu savais,
Comme j'ai envie de chanter,
De poétiser,
D'y déposer des aubades inconnues,
Parlants de voyages,
De chemins, de rêves espérés,
D'amour, de partages,
D'envie de voir d'autres rivages.

Te dire les baisers,
Sur ton visage, sur ton corps,
Combien j'aimerais en déposer,
Ce besoin que j'ai de toi,
Cette envie, ce désir de toi,
De, tes mains, tes bras,
Tes yeux, tes lèvres,
Et... ta douce voix...

© Eric HIEL
31 07 2013
Peinture : Aymeric NOA