Malgré
le vent,
Il
fait chaud ce soir,
Lourd
est le ciel,
Lourd
Comme
son esprit embrumé.
Et
il a froid,
Froid
à l'intérieur,
Mais
malgré tout,
Il
reste planté là,
Dehors,
Sur
le balcon,
Il
veut entendre le vent,
Ses
murmures, ses plaintes.
Et
il a mal, si mal,
Dans
tout son corps,
Blessé,
déchiré.
Si
comme le vent,
Qui
d'une simple rafale,
Balaye
tout sur son passage,
Une
telle rafale,
Pouvait
balayer tous les souvenirs,
Les
emporter,
Loin,
très loin.
Tout
oublier, ne plus penser,
Ne
plus prendre sa plume,
Que
pour de jolis mots,
Des
mots d'amour,
Pour
elle, là-bas
Si
loin,
Si
loin de lui.
Écrire,
comme il aime,
Lui
dire,
"je
t'aime et je n'ai plus mal",
Et
d'elle, entendre,
Un
"moi aussi",
Et,
que s'envolent avec le vent,
Des
mots Beaux,
Plus
des maux...
©
Eric HIEL
09
07 2013
Peinture: Oskar Kokoschka - Die Windsbraut (la fiancée du vent)
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