J'écris
sur cette page,
Mes
pensées cueillies,
A
l'aube, ce matin,
Pour
éloigner ton chagrin,
Chagrin
d'un jour,
Chagrin
d'amour,
Chagrin
d'un soir,
Perdue
dans le noir,
Dans
le noir de tes pensées,
Courant,
troublée, esseulée,
Dans
ta chair, dans ton âme,
Tu
es ce mystère, qui condamne,
Parlant
à la terre, à ses silences,
De
peines, de joies, de pénitences,
Marchant
sur l'asphalte,
Surtout,
ne faire aucune halte,
Vers
un toujours à préparer,
Vers
lui, le désordre, qui habite tes pensées,
Celui-là
même qui annihilera ton passé,
Pauvre
plume, où dans le brasier de son regard,
Tu
oublieras, l'exil, et tu pourras y voir,
La
lumière, ce feu qui le consume,
Nul
besoin de demander à la lune,
La
démesure de l'amour ressenti,
Dans
ses yeux, tu le verras à l'infini,
Cette
pauvre plume, je suis,
Qui
pour toi, écrit,
Et...
Ta
terre, ton pays...
Les
revoir, on ira...
©
Eric HIEL
19
07 2013
Peinture : Alfred GOCKEL (L'amour infini)
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