samedi 27 juillet 2013

Mon phare


Un seul mot a suffit,
Pour écarter la désespérance,
Naissante en son coeur,
De ce jour qui n'en finissait pas,
Abruti de ce même refrain tournant,
En boucle dans sa tête.
Le soir venu,
Chassant enfin,
La cohorte de bruits des autres,
Se perdant dans la nuit,
Observant ces milliers d'étoiles,
Crépitantes dans le ciel,
À presque en toucher ses yeux,
Il songe enfin apaisé,
À tous ces rêves,
Qui en s'endormant,
Vont doucement le bercer,
Et peut-être entendre,
Sa voix douce et espiègle,
Qu'il y a bien longtemps,
Qu'il n'a plus entendue,
Lui dire,
Où que l'on soit perdu,
Il y a toujours un phare,
Pour nous guider dans la nuit...

© Eric HIEL
26 07 2013

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