Et
il guette à la fenêtre,
Il
saura la reconnaître,
À
chaque halo de phare,
Venant
de la route de la gare,
Son
coeur bondi,
Elle
est là, elle est ici,
Pas
encore, le véhicule s'éloigne,
Il
sort, la balustre il empoigne
Et
il attend,
Combien
de temps,
Ni
elle, ni lui,
Ne
sait, mais qui ?
Dans
ses rêves,
De
douceur et de fièvres,
Il
est reparti, et il l'imagine,
Au
jardin, au salon, dans la cuisine,
Quelle
est sa vie,
Quelles
sont ses envies,
Comment
vit-elle sans lui,
Et
lui qui sans elle, plus ne vit,
Sans
entrain, il végète,
Et
le temps, et les heures, qui s'arrêtent,
Et
son coeur qui bat,
Au
simple son de sa voix,
Le
téléphone,
Qui
plus jamais ne résonne,
Il
donnerait sa vie,
Pour
de sa voix, entendre la douce harmonie,
Vendrait
au diable son âme,
Pour
que cessent les drames,
Pourtant,
l'amour est là,
Ne
lui manque plus que ses bras,
Loin
d'elle, la distance,
Il
la vit, comme une pénitence,
Mais
qu'elle faute a t-il commis,
Pour
être ainsi puni,
Que
vont-ils devenir,
De
quoi sera fait l'avenir,
Entend
t-elle son coeur ?
La
chamade, il bat pour elle, il n'a plus peur...
Demain,
après demain,
Dis
lui, dis lui, quand tu viens...
©
Eric HIEL
30
07 2013
Peinture : Rosiane Priam (Demain dès l'aube)
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