samedi 20 avril 2013

Gribouillage


Je m'étais promis,
De ne jamais plus,
Laisser parler mon coeur,
De le laisser se reposer,
Ne plus rêver,
Ni de tendresse,
Ni de douceur.

Dans mes griffonnages,
Il murmurait,
Des mots d'amour,
A faire rêver,
Des pensées rimant,
Avec je "t'aime",
Lassé d'avoir trop été froissé.

J'écoutais ma raison,
M'obligeant une sagesse,
Plus qu'incertaine,
N'écoutant plus les paroles,
Des chansons leurrées,
De complaintes langoureuses.

Jusqu'à ce jour,
Débarquée de nulle part...
Mon stylo de nouveau,
A envie de parler,
Tais-toi lui dis-je,
C'est juste un hasard,
Mais au verbe "aimer",
Il veut espérer.

Et les phrases se déplient,
J'enlève les mots,
Qui en diraient trop,
Ajoutant des pointes de romance,
Pour attiser un peu le désir,
Pour réveiller mes sens,
Et me laisser séduire,
A nouveau...

© Eric HIEL
19 04 2013

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