Quand soudain,
La nuit, de ses bras m'enveloppe,
Et que mes yeux se ferment,
De fatigue, s'éteignent,
Nuit noire,
Où mes pensées s'égarent,
Je me remets à rêver,
De toi, de toi...
Je monte les marches,
Qui m'emmènent,
Vers toi, vers toi...
Et à l'instant même,
Où l'amour vif,
Vivant, Incisif,
Croyant te toucher,
Je crois, je crois...
Coup de canif,
Une ombre,
Sombre,
Mon corps recouvre,
Et toi, l'étoile,
De mes nuits,
Juste un sursaut,
Une perspective,
Vision, d'un instant,
Puis plus rien,
Je m'éteins,
je disparais,
Mon coeur se serre,
Pour quelques heures,
Je redeviens poussière...
Et en ce nouveau,
Petit matin,
Me lèverai,
Sans toi, mais,
Toujours là,
Conscient,
Toujours vivant,
Tu vois,
Au fil de ton absence,
À peine sorti de ma torpeur,
Sous la caresse suave de la lumière,
Je me remets à t'attendre,
À la bonne heure, à la bonne heure...
© Eric HIEL
16 08 2013
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