Est-il
à sa place,
La
vie fait-elle bien les choses,
Les
tourments, les questions,
Ont-ils
des raisons d'êtres,
Tout
est-il bien utile ici bas,
Mes
mots sans profondeurs,
D'être
couchés sur papier,
Valent-ils
la peine,
Accepter
de vivre,
C'est
un dur labeur,
Il
aimerait que la fleur,
Pousse
plus vite,
Avant
que le vent,
Ne
lui ôtes ses pétales,
Pour
ce faire, chaque jour,
Il
arrose son jardin,
De
ses plus belles pensées,
Il
se dit qu'il faut accepter,
De
se rendre là,
Où
son coeur le guidera,
Sa
vie qui fut tracée,
De
mauvais chemins,
Mais
en réalité,
Qu'en
est -il,
Des
mauvais chemins,
Il
y en a peut-être pas,
Certains,
déçoivent,
D'autres
laissent sans voix,
Les
mauvais choix, en fait,
C'est
nous qui les faisons,
Encore
hier,
Il
regardait autour de lui,
Évaluait
les dégâts,
Devant
lui,
Il
regarde, aujourd'hui,
Seuls
les pas,
Qu'il
fait vers l'avant,
Comptent
à présent,
Il
a un but à atteindre,
Les
regrets, n'en a pas,
Il
les laisse à ceux,
Qui
n'ont jamais rien essayé,
Il
a sa place désormais,
Maintenant,
il le sait,
Il
a à donner,
Il
a à aimer,
Il
a envie,
Il
prend la vie,
Il
va s'élever,
Par
dessus, la vie,
Ouvrir
plus grand les yeux,
Trier
ce qui est bon pour lui,
Le
reste, le jeter,
Tout
est là,
Voilà...
Il
était son seul ennemi... Il était celui qui... avait peur d'être...
celui qu'il devait être...
©
Eric HIEL
17
06 2013
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